Le 21 juillet dernier, je prenais en marche le train du 67e Festival des jeux du théâtre de Sarlat en entrant dans La Ronde. Sans avoir lu le texte, ni vu son adaptation cinématographique, pourtant fameuse, par Max Ophüls, n'ayant au sujet de cette pièce...
Lundi 15 janvier 2018, 19 heures, Théâtre 14. Je vais enfin voir en son état final – avec son décor, ses costumes, et tous les mouvements, tous les détails scénographiques réglés à la mesure voulue par le metteur en scène selon l'environnement cette pièce...
Seize spectacles vus sur les dix-huit programmés, toutes les "rencontres de Plamon" suivies à l’exception de la première… Cette année j’aurai battu mon record de présence au festival des Jeux du théâtre et sans doute à cette constance dois-je d’avoir...
Non, bien sûr que non, je ne suis pas optilmiste! comment pourrais-je l'être quand, à la "morosité", les politiques ne répondent que par l'économique - toujours plus de chiffres toujours plus de productivisme quand c'est précisément cette tendance qui...
Des mois de désertion – huit, rien moins que cela. Huit mois pendant lesquels pourtant j’aurais «eu à dire», fût-ce simplement me plaindre de ne plus «savoir dire», justement! Comme si je voulais du renoncement faire ma bannière quotidienne et du dos...
Le 6 juillet 2023 il a fallu t’endormir définitivement, un mois jour pour jour après une seconde opération dont tu avais in fine bien récupéré malgré un probable AVC postopératoire et donc une convalescence moins rapide qu’en décembre quand il avait fallu,...
Parfois, sans que rien se soit produit d'identifiable qui fût de nature à passer l'âme au noir de fumée, l'on se retrouve jeté dans un boyau sombre empuanti de moisissures... On vient d'entrer dans un long tunnel dont on n'entrevoit pas l'issue et, dès...
... qu'il en serait presque une mise au tombeau. Car de ce réveil imaginé le 12 septembre dernier à la faveur d'un livre lu, sitôt aimé et accompagné de foultitudes de notes jetées çà et là en cours de lecture puisque je prévoyais, en croyant dur comme...
Je ne m'étais pas rendu compte que trois mois avaient passé depuis mon dernier passage ici. Oh, bien souvent des textes se sont ébauchés en pensée et plus d'une fois j'ai cru qu'une petite brève, sinon une chronique, prenait forme et puis très vite ce...
[...] ces dispositifs qui se multiplient jusque dans les villages permettant de déposer commodément les livres dont on souhaite se séparer pour en prendre d’autres en échange écrivais-je il y a peu; il me faut développer un peu: outre que l'on fait ses...
Nette? Vraiment? Un peu d'espace se dégage, des boîtes changent de place, les formes géométrique régulières des empilements me rassurent: quelque chose a été accompli. Un soulagement me gagne – je viens de passer à la déchiqueteuse de vieux tirages remontant...
Une fois abandonné le roman de Thierry Jonquet Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte c’est à une autre trouvaille tirée de sa boîte en février dernier que je me suis attaquée: un roman de Fred Vargas en édition de poche – J’ai Lu –, Pars...
Demain je pars. Une fois de plus, seule et au volant, le trajet en voiture vers Gourdon. Et toujours la même terreur, la même sensation d'aller vers l'abîme. Certes justifiée désormais par le danger, réel, que représente un parcours routier pour une conductrice...
Serai-je sortie vivante du voyage? Malgré ce sentiment de mort imminente, qui rend toutes choses futiles, dérisoires, risibles (au premier chef desquelles ces microscopiques réalisations que l'on tient pour si importantes parce qu'en elles tient, croit-on,...
…et mettre en ligne une page de journal écrite le matin même. De retour à Gourdon et prise dans les lises infiniment visqueuses des démarches, des paperasses, des formalités dont je ne savais pas un traître mot jusqu’à ce que la mise en vente du Barry...
Plantée au cœur de la nuit L’insomnie. Le vaste blanc du sommeil interrompu – sans brutalité, comme cela… avec une douceur de voile qu’on soulève. Corps délassé, souffle ample, cœur lent... mais de sommeil, point. Yeux clos, sur le dos, je suis d'une...
P our présenter Les Âmes frères, Charlotte Mazo-Gonzalez écrit, dans un petit texte publié sur cette page du site artistikrezo.com, que ce duo raconte l'histoire des deux interprètes, Julien Lestel et Gilles Porte – une histoire d'amitié indestructible...
Cache-poussière C haque jour je songe à ces pages délaissées, où plus rien n’est écrit que des bribes parce que chaque jour se répète en moi ce même refrain d’impuissance et de vacuité. C’est une vraie douleur que de ne pas pouvoir écrire, que de ne plus...
Clins de fleur A u bout de leurs hampes charnues, à la fois légères et opulentes, les fleurs d’iris ont des grâces de diva. Telles de grandes dames distinguées aimant afficher leurs richesses, elles offrent aux regards leurs pétales de soie torturée aux...
S i les hasards professionnels ne s'en étaient pas mêlés, je n’aurais jamais lu ce livre. Et je suis à peu près sûre que, musant dans les rayons d'une librairie, je ne lui aurais pas accordé la moindre attention car Johnny Hallyday ne m’intéresse pas...
L es livres que publie Diane de Selliers sont magnifiques. C'est une évidence. Mais n'écrire que cela est bien loin de leur rendre justice. S’ils séduisent en effet le regard dès qu’il se pose sur eux, et la main dès qu’elle effleure les pages, s’attarde...
Une pensée pour Jacques Dutronc, avec deux heures de retard sur son éveil parisien… I l est sept heures. L’immeuble s’éveille. On est lundi matin. Lundi, jour majuscule de la semaine. Ça va "comme un lundi" – autrement dit: mal. Le week-end a laissé des...
G uy Goffette est poète. Il dit que, pour lui, la langue poétique est la langue première . Il a pourtant beaucoup écrit en prose – une prose dont on réalise très vite qu’elle n’est pas prosaïque; romans et récits racontent certes comme se doivent de le...
A voir le cœur lourd de "vouloir-dire" qui ne se peuvent formuler – si lourd, jusqu’à la nausée, tel un œsophage empli d’un bol alimentaire perturbant qu’il ne parvient ni à régurgiter ni à propulser vers l’estomac. Être envahie de mots en amas chaotiques...
19 août, 7 heures du matin. Ce n’est plus tout à fait potron-minet, mais le jour n’est pas bien grand. Le soleil s’annonce avec la timidité d’une paupière baissée, froissée d’un reste de sommeil et qui tarde à dégager l’œil, tâchant de retenir encore,...