3 septembre 2009
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Au fond de la rue*
L’averse vient de cesser. Elle a laissé sur le pavé une fine peau de pluie.
Les lumières urbaines jouent dessus comme sur de la soie.
Dans la nuit les bruits se sont tus.
Ne s’entend plus que le silence ombreux des âmes endormies ourlé du souffle soyeux des reflets caressant la peau de pluie.
À l’aube avec la vie resurgie disparaîtra ce qui dans cet imperceptible murmure apaise.
* - "Au fond de la rue", oui. Pourtant l'on m'a dit il y a peu qu'une rue n'avait que des bouts et pas de fond. Mais une rue, surtout la nuit, a ses secrets, et ceux-là ne gisent à leur aise qu'en des fonds... bien profonds.
L’averse vient de cesser. Elle a laissé sur le pavé une fine peau de pluie.
Les lumières urbaines jouent dessus comme sur de la soie.
Dans la nuit les bruits se sont tus.
Ne s’entend plus que le silence ombreux des âmes endormies ourlé du souffle soyeux des reflets caressant la peau de pluie.
À l’aube avec la vie resurgie disparaîtra ce qui dans cet imperceptible murmure apaise.
* - "Au fond de la rue", oui. Pourtant l'on m'a dit il y a peu qu'une rue n'avait que des bouts et pas de fond. Mais une rue, surtout la nuit, a ses secrets, et ceux-là ne gisent à leur aise qu'en des fonds... bien profonds.