Une énième fois je balbutie, hésite... ne sais comment secouer les cendres.
Et si... je renonçais, justement, à déblayer, à émerger de la cinérarité - id est: souffler sur les poussières et faire émerger un peu de clarté sur cette vaste vacuité que j'ai laissée se déployer pendant des mois, un déblaiement qui cependant s'opère mais n'est pas encore suffisamment avancé pour se fixer en un écrit éclairant?
Oui, laisser temporairement de côté cette mise au clair pour m'abandonner au seul plaisir de laisser là, au jour le jour, ces micro-fulgurances qui, derrière ce vide, n'ont en fait jamais cessé d’affluer, beaucoup réclamant sans doute leur place en ces terres tant elles s'installaient et s'incrustaient, sans que pour autant je consente à leur offrir autre chose qu'un rapide griffonnage, sur une vague paperolle plus ou moins "déchetive" et, donc, promise au rebut.
Ne plus renoncer au dépôt de mots, fussent-ils frustes, ternes: premiers termes d'une résolution salutaire!