Après la «belle journée» et ses douces bouffées d'ailleurs qui vue d'ici, depuis la claustration généralisée et obligatoire, ressemblent à cet ultime plaisir que l'on accorde au condamné avant son exécution - son «dernier verre», sa «dernière cigarette» -, deux petites photos pour faire acte de résistance, non pas à ladite claustration mais au lavage de cerveau à grande eau que l'on subit depuis le 16 mars, à coup de matraquages incessants de «consignes», de «messages d'alerte» et d'«informations» qui infusent insidieusement frayeurs, méfiance, dans des consciences déjà mises à mal par les incessantes sommations à consommer, à se connecter et paradoxalement à s'engager mais un engagement «dans les clous» n'est-ce pas car il ne faut surtout pas déranger le mol confort de ce qui est en place et entend le rester...
Bref: en écrivant ces lignes, je reste éveillée - j'essaie du moins...
Bienheureuses fleurs qui, elles, ont droit au baiser...

et à la proximité sociale

sans qu’aucun «expert scientifique» ni «représentant de l’autorité publique» se mêle de le leur interdire, par décret et truchement de l'instillation de la terreur virale.